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Les Carnets
de Josée Fiset

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Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi…

…on en est venu à utiliser l’expression « avoir du pain sur la planche » pour signifier qu’une grosse somme de travail nous incombe ?

Au début du XXe siècle, elle évoquait pourtant l’inverse. À cette époque où le pain se conservait longtemps, les miches pouvaient s’aligner nombreuses sur une planche de stockage et elle signifiait vraisemblablement « posséder assez de ressources pour affronter l’avenir ». Par extension, elle permettait de « dormir sur ses lauriers », tranquille. Le sens de l’expression s’est inversé avec la disparition de ce pain longue durée et par son remplacement par du pain frais quotidien, approvisionné par les boulangers. La multiplication des pains crus pétris et enfarinés, entassés sur une planche en attendant leur passage au four, expliquerait l’allusion au labeur de l’artisan, pris dans un engrenage exigeant qui le mobilise chaque jour. En tout cas, quand on a « du pain sur la planche », vaut mieux ne pas « avoir un poil dans la main ». Cette seconde expression, surtout populaire en Europe, réfère à un individu qui se servirait si peu de ses mains qu’un poil pourrait y pousser sans jamais s’y trouver dérangé.

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