la follia della focaccia !
Ce n’est pas moi qui ai trouvé ce titre, je ne parle pas italien. Mais avouez que ça sonne
drôlement bien. Un joyeux mélange de rimes et d’allitérations. Des mots qui chantent comme les cigales sous le soleil de la Sicile, des mots qui vous transportent comme les gondoles à Venise, des mots qui résonnent comme la dolce vita. Alors, avec toutes ces images en tête, comment ne pas le garder ?
J’ai un aveu à vous faire : il y a très peu de temps encore, j’achetais de la focaccia sans même connaître son nom. Il me suffisait de la montrer du doigt à la jeune fille aimable de l’autre côté du comptoir pour que je l’emporte avec moi, sans me poser plus de questions. Des copines à moi la font maison. Moi, je préfère enfourner ma focaccia de Première Moisson pour la réchauffer quelques minutes avant de la déposer sur la table et hop, c’est prêt. Quand elle n’est pas mangée avant ! Car, en préparant le souper, difficile de résister à ce petit pain plat originaire d’Italie, tout chaud et tout moelleux, dont la pâte est similaire à celle de la pizza. Difficile de ne pas se jeter sur les saveurs de pesto et tomates ou de champignons et parmesan. Considérée comme la version italienne de la fougasse, elle est aussi bonne chaude que froide. Voilà pourquoi, dans ma petite famille recomposée, on en mange toute l’année, en toute saison, et on s’en veut terriblement si on a oublié d’en glisser une dans le panier à pique-nique. Coupée en petits carrés faciles à attraper qui ne nécessitent ni serviette ni fourchette (oh comme c’est practico !), la focaccia se présente parfaitement en apéritif. Croyez-moi, dès que les enfants la voient, elle disparaît en deux temps trois mouvements, et tant pis pour les grands ! Enfin, ça va sûrement vous étonner, mais je ne raffole ni des tomates, ni des champignons, ni du fromage… ni de la pizza. Et pourtant, mamamia, je suis fan de focaccia !
Illustrations par Nathalie Dion