C’est parce que dans un port anglais jadis nommé Sandwicæ, qui se traduit par « port sablonneux », vivait un comte qui jugeait avoir trop de travail pour s’arrêter et s’asseoir devant une assiette avec une fourchette. Alors, entre deux tranches de pain, il glissait ce qui lui tombait sous la main. Du bacon, peut-être, de la roquette, du fromage, des sardines, des cornichons, du beurre, ou pas, de la choucroute, un œuf ou du baloney… Car tout et son contraire peuvent se retrouver dans ce classique qui prend d’innombrables formes, qui se mange dans toutes les positons et en toutes occasions. Il faut aussi dire du comte de Sandwich qu’il s’adonnait au jeu et qu’il devait trouver pratique de pouvoir se rassasier sans jamais perdre de vue les combines, et sans jamais se salir les doigts ! Mais entre vous et moi et la boîte à bois, il ne doit pas être le premier à avoir eu cette idée-là !